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material from Robert
Faurisson
reports among other things that the father of
Misha Defonseca (the wolf girl) ratted out his
former comrades to the Gestapo after his own
arrest, and even helped interrogate them. She
says she knew nothing of this. De plus en plus
carabiné. A lire jusqu'au bout.
RF
Le
Soir
Brussels, Belgium, March 2, 2008
Le
Soir (de Bruxelles) du 28 février au 2
mars 2008
"Le
père de Misha Defonseca a aidé la
Gestapo"
"Survivre avec les loups", une supercherie
avouée (lesoir.be)
BRUXELLES 28/02 (BELGA) = Misha
Defonseca, (Photo), l'auteure
contestée du livre "Survivre avec les
loups", a avoué jeudi que l'histoire de
son épopée à travers les
forêts d'Europe qu'elle aurait parcourues
en 1941 avec une meute de loups n'est qu'une
oeuvre de fiction, et non pas un récit
autobiographique comme elle le prétendait
depuis dix ans, révèle Le Soir sur
son site internet. Misha Defonseca a mis fin
à une vive polémique. "Je me suis
raconté une vie, une autre vie. Je
demande pardon", a-t-elle déclaré.
Face à des preuves irréfutables,
rassemblant notamment la biographie de
résistant de son père et le
témoignage confondant d'une de ses
cousines retrouvées à Bruxelles,
Misha Defonseca a avoué. Depuis de
nombreuses années, Misha Defonseca,
n'avait de cesse de s'affirmer juive et de
proclamer la réalité de son
histoire, en dépit de nombreuses
critiques soulevées par les historiens.
Le livre "autobiographique" de Misha Defonseca a
été adapté dans un film
éponyme, réalisé par
Vera Belmont, que plus de 6 millions de
spectateurs ont déjà vu. Il
devrait être présenté la
semaine prochaine en Allemagne./.DAD/TAS
"Survivre
avec les loups": Réactions de
l'éditeur et de la
cinéaste
PARIS/BRUXELLES 29/02 (AFP-BELGA) =
L'éditeur français Bernard
Fixot a déclaré vendredi que
sa maison d'édition ne pouvait pas
"laisser en l'état" le livre "Survivre
avec les Loups", au lendemain des
déclarations de son auteure belge Misha
Defonseca reconnaissant avoir imaginé
l'histoire. Bernard Fixot, propriétaire
des droits mondiaux du livre, a
déclaré sur la radio RTL qu'une
réunion allait se tenir ce vendredi aux
éditions XO pour étudier les
conséquences de cette affaire.
De son côté, la cinéaste
française Véra Belmont, qui a
réalisé le film "Survivre avec les
loups", "en veut un tout petit peu" à
l'auteure du livre, tout en ajoutant "avoir mal
au coeur pour elle". Jeudi, le quotidien belge
Le Soir a publié une déclaration
de Misha Defonseca dans laquelle elle a reconnu
que son histoire présentée comme
authentique, celle d'une petite Juive partant
à la recherche de ses parents pendant la
Seconde Guerre mondiale, et adoptée par
des loups lors de son périple de 3.000
kilomètres, était inventée.
Pour Bernard Fixot, il s'agit "toujours d'une
très belle histoire, c'est un roman.
Evidemment, c'est tromper les gens de dire que
c'est une histoire vraie".
"On ne peut pas laisser (le livre) en
l'état", a-t-il dit. "J'ai posé
des questions à Misha il y a longtemps,
en 1995. Cela m'intéressait de savoir
comment elle avait survécu (...) Ces
histoires de loups, bien sûr que cela m'a
beaucoup étonné et en même
temps, des histoires d'enfants loups il y en
avait beaucoup", a ajouté M. Fixot "Je
connaissais très bien Misha. J'avais
vraiment confiance. Quand on publie des
documents on ne vérifie pas tout. On
vérifie quand ça peut causer du
tort à d'autres gens. Là, à
personne. C'était une très belle
histoire qui ne causait du tort qu'aux nazis",
a-t-il ajouté, avant d'affirmer qu'il ne
poursuivrait pas en justice l'auteure belge.
"Elle va payer très cher tout cela. Je
me sens coupable de ne pas avoir tout
vérifié. Mon métier
d'éditeur, c'est de donner la parole aux
gens. Si je ne les crois pas, je ne fais pas le
livre. Quand j'adhère à leur
histoire je fais le livre", a-t-il conclu. Pour
sa part, Mme Belmont a déclaré
qu'elle en voulait "un tout petit peu" à
l'auteure du livre. "Mais elle s'est construit
un truc, comme des garde-fous pour ne pas
sombrer. Alors j'ai mal au coeur pour elle",
a-t-elle ajouté. La réalisatrice
affirme ne jamais avoir eu de doute sur la
prétendue judéité de Mme
Defonseca, mais ne pas avoir entièrement
cru au reste de son histoire de périple
avec les loups.
"C'est difficile d'être juif, alors pas
une seconde je n'ai pensé que quelqu'un
endosse ce vêtement", a-t-elle
indiqué. "Le reste, il y a des choses qui
me paraissaient comme chez les enfants, comme
dans ma propre mémoire, avec des choses
vraies et d'autres au sujet desquelles je suis
sûre d'avoir affabulé". "Si elle
m'avait dit la vérité, je l'aurais
fait quand même (l'adaptation, ndlr) parce
que, étant moi-même juive et
voulant parler de cette époque, je ne
pouvais pas en parler frontalement", a-t-elle
ajouté. "Donc je me suis servie de cette
enfant qui cherche ses parents comme nous avons
cherché nos parents pendant la guerre,
a-t-elle poursuivi. C'est comme Polanski avec
Le pianiste: il a cherché un
pianiste pour pouvoir parler de lui dans le
ghetto de Varsovie. C'est trop douloureux: on ne
peut pas l'affronter comme ça". La
réalisatrice a précisé que
la mention "D'après l'histoire vraie"
allait être retirée du
générique du film, qui est
toujours à l'affiche. ./.MPK
Survivre
avec les loups, dernière des grandes
impostures littérairesPARIS 29/02 (AFP) = Canulars, manipulations
ou dédoublements de la
personnalité : l'histoire de Misha
Defonseca, qui a avoué avoir
inventé le récit de son
best-seller "Survivre avec les loups", est la
dernière en date d'une longue
série d'impostures, drôles ou
tragiques, dans le monde de l'édition.
Des faux Carnets d'Hitler vendus en 1983
par le génial faussaire Konrad
Kujau, au témoignage bidon d'un
toxicomane écoulés à trois
millions d'exemplaires aux Etats-Unis, les
exemples se comptent par dizaines.
La littérature, royaume du
faux-semblant, est le terrain par excellence du
mensonge, dont l'affaire Gary-Ajar reste
l'exemple parfait. En 1975, Romain Gary
obtient une seconde fois le Prix Goncourt pour
"La vie devant soi", superbe roman écrit
sous le pseudonyme d'Emile Ajar. Mais le
mystification tourne mal et Gary,
déboussolé, se suicidera cinq ans
plus tard. Si le romancier peut à peu
près tout se permettre, l'affaire se
complique quand, comme dans le cas de Misha
Defonseca, le récit est
présenté comme authentique.
"Evidemment, c'est tromper les gens de dire que
c'est une histoire vraie", soulignait vendredi
l'éditeur Bernard Fixot, détenteur
des droits mondiaux de "Survivre avec les
loups".
En avril 2003 paraît aux Etats-Unis
"Mille morceaux", confession trash d'un
toxicomane. Mais un site d'investigation
démontre bientôt que l'auteur
James Frey n'a jamais dealer, jamais fait
de prison... et que son témoignage est
largement inventé. Ce que Frei finira par
admettre. Imposture également, le
récit "autobiographique" de J.T.
Leroy, jeune prostitué travesti, paru
en 2000 toujours aux Etats-Unis. La presse
montrera que Leroy n'est pas l'auteur du livre
et qu'il ne s'agit que d'une comédie pour
faire de l'argent.
Comme pour "Survivre avec les loups", le
nazisme et la persécution des Juifs a
donné lieu à d'étranges
manipulations. En 1993, une
dénommée Helen Demidenko
publie en Australie un récit
présenté comme un
témoignage sur deux frères
ukrainiens enrolés dans les SS avant de
se réfugier en Australie. Mais le
récit, plusieurs fois primés, se
révèlera entièrement faux.
Comme étaient faux les souvenirs
d'enfance de Benjamin Wilkomirski dans le
camp de Majdanek (Pologne) pendant la Seconde
guerre mondiale, parus en 1995 en Suisse et
traduits dans une douzaine de langues. Escrocs,
manipulateurs, mythomanes ? Les motivations sont
aussi nombreuses que les faussaires et les
affabulateurs. "Depuis toujours, je me suis
sentie juive", a expliqué Misha
Defonseca/De Wael, 70 ans, dont l'histoire
d'enfant fuyant les nazis recueillie par les
loups avait pourtant suscité beaucoup
d'interrogations.
Mais pour Philippe Di Folco, auteur en
2006 d'un livre sur "Les grandes impostures
littéraires" (Ecriture), "un
succès de librairie qui assène des
inepties sur tel ou tel sujet ne peut exister
qu'avec la complicité d'un public
disposé à gober une illusion de
savoir". "Convenons-en, conclut-il: nous,
lectrices et lecteurs, aimons parfois nous
laisser berner"./.MPK
"Le
père de Misha Defonseca a aidé la
Gestapo" (Le Soir)
BRUXELLES 02/03 (BELGA) = Le père de
Misha Defonseca, Robert De Wael, a vendu
à la Gestapo les membres du réseau
de résistance "Grenadiers", auquel il
appartint brièvement au début de
la guerre, afin de pouvoir voir sa fille,
révèle le quotidien Le Soir
dimanche sur son site internet. Dans le livre
faussement autobiographique "Survivre avec les
loups" et le film du même nom, Misha
Defonseca racontait avoir voulu retrouver ses
"parents juifs" en parcourant les forêts
d'Europe de l'Est. Arrêté le 23
septembre 1941, Robert De Wael se vit offrir un
marché par les nazis: "le
bénéfice de visites de sa fille
Monique De Wael (alias Misha Defonseca) contre
les noms des membres de son groupe. Il participa
aux interrogatoires de ses compagnons d'armes
trahis en compagnie des Allemands. Plusieurs
d'entre eux furent déportés et
moururent dans les camps", indique Le Soir. A
l'issue de la guerre, la Sûreté de
l'Etat et l'auditorat militaire de Bruxelles
ouvrirent un dossier à sa charge. Son nom
fut rayé des listes de prisonniers
politiques. Le service des Victimes de guerre
refusa de le reconnaître comme
résistant. "Le nom de Robert De Wael fut
rayé, ignominie suprême, de la
stèle de pierre qui rend hommage, sur les
murs de la Maison communale de Schaerbeek,
à ses fonctionnaires tombés
pendant la guerre", ajoute Le Soir sur son site
internet, précisant que ces
révélations s'appuient sur le
témoignage de contemporains de Robert De
Wael et sur l'histoire documentée du
Groupement Grenadiers de l'écrivain
Jean-Philippe Tondeur. Informée, Misha
Defonseca a déclaré tout ignorer
de ce passé familial./.FLO/CHN
Le sombre
passé du père de Misha
Publié le Dimanche 2 mars 2008
METDEPENNINGEN, MARC
EXCLUSIF -- Dans ses éditions
datées de lundi, « Le Soir »
apporte de nouvelles révélations
qui démontent définitivement la
fausse « autobiographie »
racontée par Misha Defonseca dans son
livre « Survivre avec les loups » et
le film éponyme réalisé par
Vera Belmont. Son père, Robert De Wael, a
vendu des résistants à la Gestapo
pour voir sa fille.
Robert De Wael, le père de Misha
Defonseca, la petite qui prétendait
vouloir retrouver ses « parents juifs
» en parcourant les forêts d'Europe
de l'Est, a vendu à la Gestapo, la police
allemande, les membres du réseau de
résistance « Grenadiers »
auquel il appartint brièvement au
début de la guerre.
Arrêté le 23 septembre 1941, il
se vit offrir un marché par les nazis :
le bénéfice de visites de sa fille
Monique Dewael (alias Misha Defonseca) contre
les noms des membres de son groupe. Il participa
aux interrogatoires de ses compagnons d'armes
trahis en compagnie des Allemands. Plusieurs
d'entre eux furent déportés et
moururent dans les camps.
À l'issue de la guerre, la
Sûreté de l'Etat et l'auditorat
militaire de Bruxelles ouvrirent un dossier
à charge de Robert De Wael. Son nom fut
rayé des listes de prisonniers
politiques. Le service des Victimes de guerre
refusa de le reconnaître comme
résistant. Une décision contre
laquelle son père Ernest interjeta appel
sans succès.
Le nom de Robert De Wael fut rayé,
ignominie suprême, de la stèle de
pierre qui rend hommage, sur les murs de la
Maison communale de Schaerbeek (notre photo),
à ses fonctionnaires tombés
pendant la guerre.
The
name of Robert de Wael, her father, has been
chiselled off the memorial to local Resistance
heroes. >>
Ces révélations s'appuient sur
le témoignage de contemporains de Robert
De Wael, retrouvés par « Le Soir
» et sur l'histoire documentée du
Groupement Grenadiers dû à
l'écrivain Jean-Philippe Tondeur.
Misha Defonseca, à laquelle nous avons
appris la nouvelle aux Etats-Unis, dans la nuit
de samedi à dimanche nous a
déclaré tout ignorer de ce
passé familial. « Était-il
vraiment un traître », s'est-elle
interrogée.
Elle vivait une fiction avec les loups. Son
père, lui, aidait les loups nazis.
La plaque commémorative aux agents
communaux de Schaerbeek tués par les
nazis. Le nom effacé était celui
de Robert De Wael, le père de Misha
Defonseca..
-- M.M.
Breny &endash; Le Soir